L’assurance obsèques est un dispositif qui permet à l’assuré d’accumuler un capital destiné à financer ses funérailles de son vivant.
Étant donné que les frais des obsèques augmentent chaque année, cela soulage sa famille d’une charge financière trop lourde. Bien que l’assurance obsèques soit un contrat de prévoyance attrayant, elle implique un coût significatif. Avant de souscrire une offre, il est donc crucial de comprendre le coût final.
Assurance obsèques : Quels sont les critères de tarification ?
Actuellement, l’assurance obsèques est la meilleure option pour préparer le financement de ses funérailles de son vivant, afin de soulager ses proches lors de cet événement malheureux. On distingue deux types d’assurance obsèques : l’assurance en capital et l’assurance en prestations. Le premier type permet de constituer un capital et de désigner un bénéficiaire qui sera responsable de l’organisation des obsèques. Le second type permet à l’assuré de mettre de l’argent de côté pour les funérailles et d’en organiser les détails à l’avance, en prévoyant toutes les prestations souhaitées.
Proposé par divers acteurs, y compris les banques et les compagnies d’assurance, le contrat d’assurance obsèques permet de constituer un capital par le biais de versements réguliers de cotisations, soit pour une période déterminée, soit jusqu’au décès. Le montant des cotisations repose sur trois critères principaux. Tout d’abord, il est défini en fonction du montant du capital souhaité pour les obsèques, qui peut varier de 1 000 à 20 000 euros. Ensuite, le prix de l’assurance varie également en fonction de l’âge de l’assuré au moment du premier versement. Plus l’assuré est âgé, plus le montant de sa cotisation sera élevé. Il est important de noter que les organismes d’assurance ont tendance à imposer une limite d’âge pour la souscription d’une assurance obsèques.
Enfin, la durée des versements de cotisations impacte aussi le montant des cotisations. Une cotisation viagère est généralement moins coûteuse, mais il y a un risque de payer plus que le capital prévu si le décès survient tardivement. Une simulation d’assurance obsèques est essentielle pour obtenir une estimation précise du montant des cotisations d’assurance obsèques.
Assurance obsèques : Quel est le coût moyen de la couverture ?
Étant donné que le prix de la cotisation d’assurance obsèques varie selon plusieurs critères, il est difficile d’établir un tarif précis. Tout dépendra du montant du capital désiré, de l’âge de l’assuré et de la durée de remboursement choisie. Néanmoins, l’assurance obsèques coûte généralement plus d’une dizaine d’euros par mois ; si la souscription a lieu tôt dans la vie de la personne, elle peut bénéficier d’une cotisation plus avantageuse. D’après les experts en assurance obsèques, il est recommandé de souscrire à son contrat durant la période d’activité afin de ne plus avoir cette charge avant la retraite.
Ainsi, ils privilégient la cotisation temporaire à la cotisation viagère, qui peut se révéler plus coûteuse à long terme. Bien qu’il soit difficile d’évaluer le montant moyen d’une cotisation d’assurance obsèques, certaines tendances se dégagent sur le marché. Pour un contrat de 3 000 euros étalé sur 10 ans, la prime est de 25 euros mensuels. En revanche, avec un contrat viager de 6 000 euros, une personne de plus de 60 ans paiera environ 45 euros par mois.
Prime d’assurance obsèques : Quel mode de versement choisir ?
Il existe trois types de cotisations en matière d’assurance obsèques. La prime unique permet à l’assuré de régler le capital en une seule fois, tandis que la cotisation temporaire donne une période de 5 à 20 ans pour constituer le fonds. Quant à la cotisation viagère, comme son nom l’indique, il s’agit d’un versement mensuel à vie. En pratique, les clients privilégient souvent le versement unique s’ils disposent d’une épargne suffisante.
Ainsi, l’assuré n’a pas besoin de verser l’intégralité du capital d’un coup, car celui-ci sera constitué au fil des années par les intérêts générés par la revalorisation du contrat. La cotisation temporaire est généralement destinée aux jeunes séniors, dès 50 ou 55 ans. En échelonnant le paiement sur une période plus longue, les dépenses seront plus faciles à gérer. En revanche, la cotisation viagère est davantage recommandée aux personnes d’un âge avancé, car cela pourrait revenir à cotiser inutillement si le décès survient longtemps après la constitution du capital.